Fédération luxembourgeoise des Libraires asbl
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Communiqué de presse: La vente des livres scolaires à la rentrée

Ce vendredi 13 septembre, la Fédération luxembourgeoise des Libraires a invité à sa conférence de presse à la Librairie Diderich à Esch/Alzette sur le sujet :

« La vente des livres scolaires à la rentrée »:

Dans une librairie scolaire spécialisée, la rentrée scolaire s’étend sur presque 6 mois, entre la préparation des commandes des manuels scolaires au printemps, et la négociation des retours de livres invendus fin automne.

Oui, vous avez bien entendu, le libraire ne peut pas délibérément retourner les livres qu’il n’a pas vendus, mais il doit prendre l’accord de son fournisseur, qui, hélas, trop souvent lui refuse le retour, ne l’accorde que pour une quantité limitée ou encore lui facture des frais de traitement au-delà du travail qu’il a lui-même.

Ceci n’est qu’une contrainte parmi d’autres qui font partie du métier de libraire et qu’il est difficile à partager avec son client.

Mais regardons les choses dans l’ordre:

  • Pour bien faire leurs cours et y intéresser les élèves, les enseignants utilisent des manuels scolaires que les élèves, respectivement leurs parents se procurent pour la rentrée.
  • Ces manuels sont définis dans le cadre de l’élaboration des contenus des cours par des commissions nationales des programmes scolaires, certains sont obligatoires, d’autres facultatifs ou encore au choix du titulaire.
  • Les dernières années, les manuels facultatifs sont devenus de plus en plus nombreux, de sorte que rarement, l’élève ne pouvait disposer de l’ensemble de ses livres scolaires pour la rentrée.
  • En effet, si un libraire connaît approximativement ses ventes potentielles pour un titre obligatoire, il prend un risque majeur avec les manuels facultatifs, étant donné qu’il n’est pas certain de les vendre à la rentrée
  • Pour ces manuels facultatifs, l’élève est donc obligé de se rendre chez son libraire après que son professeur ne l’ait informé du manuel que ce dernier préconise pour son cours. Dès les premiers jours de la rentrée, le libraire tombera en rupture avec les titres demandés et doit les recommander auprès de son fournisseur, souvent en demandant un acompte à son client pour garantir que ce dernier revienne reprendre sa commande. Il se peut alors que ce livre soit manquant auprès de notre fournisseur, ce qui engendre des délais prolongés ou encore pire, qu’il soit épuisé, au quel cas le livre ne sera plus disponible du tout et il ne reste plus que le marché d’occasions pour se le procurer.
  • Nos collaborateurs et collaboratrices ont souvent du mal à expliquer ces mécanismes au client, qui ne l’intéressent pas, puisqu’il a besoin du livre.
  • Ces circonstances engendrent également à certaines heures de pointe un énorme trafic dans les librairies scolaires, et il se forme des queues d’attente puisque pour une grande partie des titres demandés, les collaborateurs formés doivent prendre une commande particulière. Inutile de préciser que parallèlement d’autres clients cherchent à prendre des renseignements par téléphone, à un moment ou l’ensemble des vendeurs se trouve sur le terrain pour servir en magasin.
  • Il s’en suit que l’image et la compétence du libraire se trouve ternie et que c’est lui qui encaisse le mécontentement des clients auxquels il ne peut pas livrer ce qu’ils lui demandent.
  • J’aimerais souligner cependant que depuis de longues années, notre Fédération entretient un contact régulier avec le Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et que, suite à la demande du Ministère, une petite partie des établissements secondaires lui fournissent leurs choix concernant les manuels facultatifs, et que ces informations sont mises à la disposition des libraires afin de mieux pouvoir servir les clients de ces lycées avant la rentrée.
Nous, Libraires scolaires, membres de la Fédération luxembourgeoise des Libraires, aimerions sensibiliser le public que, si toutes les informations concernant les manuels scolaires effectivement utilisés dans les établissements scolaires étaient à notre disposition, nous pourrions prendre et servir les listes des classes avant la rentrée proprement dite et limiter ainsi les moments plus ou moins chaotiques après la rentrée.

Par la même occasion nous aimerions sensibiliser les enseignants et les directeurs des lycées que nous réfléchissions ensemble à une solution qui permettrait à chaque élève qui s’est inscrit dans une classe précise d’un établissement déterminé d’avoir avec la confirmation de son inscription une liste fiable des manuels scolaires dont il aura besoin pour la rentrée.

Ceci dit, voici encore quelques conseils que nous pouvons donner aux clients de livres scolaires:

  • De préférence acheter les manuels obligatoires avant la rentrée. En cas de non-utilisation, votre libraire les échangera jusqu’à la fin septembre, évidemment dans un état impeccable, avec son étiquette et contre présentation du ticket de caisse.
  • Après la rentrée, bien choisir ses heures de visite auprès du Libraire en fonction de ses heures d’ouverture, idéalement pendant les heures de cours ou plus tard en journée.
  • Ne pas commander un même livre chez plus d’un libraire, nous avons tous les mêmes fournisseurs et une commande particulière non enlevée est une perte directe pour un libraire.
  • S’armer de patience et de bonne humeur, ceci ne ralentira certainement pas le processus.
  • Des commandes pour des classes entières sont parfois plus rapides que des commandes individuelles.
  • Pour les livres d’occasion (pas en vente chez le libraire), bien s’assurer qu’il s’agit de la bonne et de la dernière édition.

Fernand Ernster, président de la Fédération luxembourgeoise des Libraires

Esch/Alzette, le 13 septembre 2013